Au cours du 18ème siècle, l’industrie textile à Sedan était une activité importante. Ces tissus ont
été lavés dans l’eau de la Semois dont les propriétés de blanchiment étaient connues. Ce sont
les lavandières de Poupehan qui chaque jour allaient encore et encore chercher le linge et le
ramener. Le lavoir dans le centre du village rappelle cette activité. On dit de moi que je suis le poète de la musique. Loin de l’éloquence et de la rhétorique, je préfère
un vers émoƟf. La poésie devient un exorcisme musical à travers l’onomatopée et la répéƟƟon de
mots (O triste triste était mon âme /à cause, à cause d’une femme).
La parole perd la valeur de concept : elle devient musique.
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. (…) De la musique encore et toujours ! Que ton vers soit la chose envolée Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée Vers d’autres cieux à d’autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym… Et tout le reste est littérature. Art poétique |